EXPOSITION
La photographie et le projet architectural
Penser l’image dans le processus créatif des architectes
Oscar Barnay
13 NOVEMBRE – 8 décembre 2023
salle d’exposition de l’ENSASE
Entrée Libre
Vernissage mardi 14 novembre à 18h
Cette exposition déploie les productions d’un projet-enquête spontané, mené de 2019 à 2023 par Oscar Barnay, architecte, doctorant à l’ENSASE, autour d’une architecture questionnante : la friche de l’usine Akers, à Unieux et Fraisses, vestige du conglomérat de Creusot-Loire. En déshérence, ce lieu en suspens est l’un des derniers témoins d’une histoire industrielle débutée en 1829, et qui a profondément transformé son territoire.
Ce projet-enquête est directement lié à une thèse de doctorat en architecture, intégrée à l’exposition, et dont la soutenance aura lieu au sein même de l’exposition. Cette recherche entend interroger la place de la photographie dans le processus créatif des architectes, questionner le rôle et l’impact des représentations dans le projet, ainsi que questionner la culture de l’image des architectes.
La recherche et la création parlent toutes deux de modes d’existence de la photographie dans le projet-enquête d’architecture : alors que la thèse traite du « pourquoi », l’exposition s’attache à donner forme au « comment » de ces modes d’existence.
Soutenance de thèse
la soutenance de thèse a pris place au sein de l’exposition le jeudi 23 novembre 2023, Oscar Barnay a obtenu son doctorat.
ED484 – 3LA // UJM – ECLLA // ENSASE – Architectures & Transformations
Thèse soutenue par un contrat doctoral du ministère de la Culture (2019-2021)
Urlberger Andrea, PR, ENSA Toulouse, LRA : rapportrice
Uyttenhove, Pieter, PR, Ghent University, ACC : rapporteur
Libert, Cédric, MCF , ENSA Versailles Paris Saclay, LéaV
François, Arnaud, PR, ENSA Normandie, ATE
Noirot, Julie, MCF, Université Lyon 2, Passages XX-XXI
Méaux Danièle, PR, ECLLA, UJM : directrice de thèse
Résumé :
Le projet est au cœur du processus de création des architectes. Pratique de conception par anticipation, le projet s’appuie par essence sur la production la communication de formes de représentations diverses, variées et complémentaires. Parmi elles, la photographie tient une place particulière. Elle est omniprésente, à toutes les phases du projet, et elle est marquée par un singulier rapport de ressemblance au réel. Sa place dans la pratique des architectes demeure pourtant étrangement impensée, alors même que de nombreuses autres disciplines ont largement défriché le terrain.
Cette thèse interroge la place de la photographie dans le processus créatif des architectes. Elle questionne le rôle et l’impact des représentations dans le projet, et elle explore la culture de l’image des architectes. Elle vise autant à comprendre les usage existants, leur origine et leurs enjeux, qu’à ouvrir de nouvelles pistes potentielles. Il s’agit avant tout de lever le voile sur les impensés entourant la place de la photographie et de l’image dans le projet architectural. A travers cette recherche émerge l’hypothèse d’une pratique du projet d’architecture abordé en tant qu’enquête, dans laquelle les pratiques de la photographie au sens large révèlent tout leur potentiel créatif et heuristique.
Ce projet de thèse est mené en parallèle d’une pratique de création de l’auteur.