Plan de relance

Rénovation énergétique de l’ENSASE

Dans le cadre du Plan de relance déployé par le Gouvernement, l’ENSASE a obtenu un financement pour la modernisation générale des éclairages du bâtiment.

Les travaux ont débuté début février en site occupé pour s’achever fin mars.
La visite de réception des travaux s’est tenue le vendredi 26 mars 2021, en présence de l’entreprise Oriol électricité, représentée par Pablo Cancade, chargé d’affaires, co-gérant de la société, qui a conduit les travaux, Jacques Porte, directeur et Denis Sebban, secrétaire général de l’ENSASE ainsi que Gaël Bongarçon, chef du service des moyens généraux et du bâtiment, en charge, côté Ecole, du pilotage des travaux.

A cette occasion, nous avons posé trois questions à Pablo Cancade :

– Pablo Cancade, pourriez-vous vous présenter en quelques mots  ?
Je suis chargé d’affaires et co-gérant de la société Oriol Electricité fondée par Benjamin Oriol en 2016. J’assure la relation client, la mise en place (mise en sécurité, ressources humaines, planning, process) et le suivi de chantier jusqu’à la réception des travaux.
Après un bac professionnel en électronique, je suis entré à l’ENSASE jusqu’à l’obtention de ma licence. Je me suis dirigé, par la suite, vers un BTS en Economie de la construction pour enfin rejoindre l’entreprise Oriol.

– En quoi a consisté votre intervention à l’ENSASE ?
L’opération de relampage a consisté à remplacer près de 2000 points lumineux halogènes ou à filaments par des systèmes LED. Ce qui permet de diminuer la puissance lumineuse de chaque ampoule par 6 ou 7 et ainsi réaliser des économies substantielles sur la consommation électrique ainsi que de diminuer fortement l’empreinte carbone du bâtiment.

– Que deviennent les anciennes ampoules halogènes déposées ?
Les ampoules à filament et halogène sont stockées dans nos ateliers puis transmises à notre fournisseur qui les récupère régulièrement puis qui les dispatche à son tour dans les entreprises de traitement de déchets pour qu’elles soient recyclées ou traitées de façon appropriée. C’est à cela que correspond l’éco-taxe sur chaque ampoule ou luminaire.

Une Maîtrise d’Ouvrage Déléguée pour piloter l’opération de rénovation de l’ENSASE

Dès janvier, l’École a mis en place les premières phases opérationnelles des travaux. L’ENSASE s’est rapprochée de l’Université de Lyon, par convention, pour la dévolution d’une Maîtrise d’Ouvrage Déléguée au pilotage de l’opération.

Louis-Marie Bessac, architecte, chef de projet au sein du pôle stratégie immobilière, développement et vie des campus de l’Université de Lyon, assume désormais cette mission.
Avec l’ENSASE, maître d’ouvrage de l’opération, il suivra le projet à chaque étape de sa mise en œuvre : étude de faisabilité, modalités de consultation du marché de Maîtrise d’Œuvre, choix du Maître d’Œuvre, marchés publics des travaux, exécution des travaux jusqu’à leur réception.

Le lancement d’une consultation publique pour la Maîtrise d’Œuvre des travaux

Le 3 mars 2021, l’ENSASE a lancé un avis d’appel public à la concurrence (AAPC) pour le choix d’un Maître d’Œuvre ouvert jusqu’au 18 mars 2021. Le marché d’appel d’offres restreint se déclinera en deux phases de sélection :

– Après l’ouverture des enveloppes des candidatures du 19 au 24 mars et l’analyse des offres par le chargé de projet Maîtrise d’Ouvrage Déléguée, un premier jury s’est tenu le 25 mars pour retenir trois équipes.
Le jury était composé du directeur, du secrétaire général, du responsable bâtiment et des moyens généraux de l’ENSASE, du chargé de projet Maîtrise d’Ouvrage Déléguée ainsi que d’un(e) représentant(e) de la Direction régionale des affaires culturelles Auvergne – Rhône-Alpes.

– Un 2e jury de la consultation restreinte Maître d’Œuvre s’est tenu le 14 avril pour désigner l’équipe lauréate de la Maîtrise d’Œuvre.
Dès la mi-avril, l’équipe de Maîtrise d’Œuvre sélectionnée, dirigée par un architecte, a travillé aux études de conception et études de diagnostic – esquisse. L’esquisse vise à établir par le Maître d’Œuvre des propositions imagées en intégrant les données du programme, le cahier des charges particulières (CCP) et l’enveloppe budgétaire du projet.

L’École nationale supérieure d’architecture de Saint-Étienne, retenue parmi 44 candidatures au Ministère de la culture pour la rénovation énergétique des bâtiments, c’est-à-dire à l’ENSASE, le renforcement de l’isolation thermique du bâtiment et la perspective de production d’électricité, dans le cadre du Plan de relance déployé par le Gouvernement, a lancé en mars 2021, une consultation publique pour la Maîtrise d’Œuvre des travaux de rénovation.

Le 2e jury de la consultation restreinte de maîtrise d’œuvre publique s’est tenu le 30 mars 2021 pour désigner l’équipe lauréate. Il a réuni les représentants de l’ENSASE, son directeur, son secrétaire général et son responsable bâtiment et moyens généraux, le maître d’ouvrage délégué, ainsi que la représentante de la Direction des affaires culturelles de la DRAC, cheffe du service de l’architecture.

L’équipe lauréate missionnée pour la maîtrise d’œuvre est composée de :

Noël Brunet, architecte mandataire et Antoine Bernadal, architecte
Denis Bayle, économiste, GBA and Co
Pierre-Luc Villemagne, bureau d’études techniques thermique et fluides, GBA Energies
Laetitia Fontaine, Gabin Wurtz et Patrick Ribet, bureau d’études techniques matériaux bio-sourcés, Amaco atelier matières à construire,
Yann Castrachini, bureau d’études techniques structures, Safetech ingénierie

Le projet est co-conçut par les architectes Noël Brunet et Antoine Bernadal avec l’ensemble des autres membres de l’équipe de maîtrise d’oeuvre pour une parfaite adéquation technique et financière mais aussi le respect des objectifs définis par l’ENSASE, qu’ils soient architecturaux ou de performance énergétique (réaliser 40 % d’économies d’énergie à l’horizon 2040 par rapport à 2010 en application du décret du 23 juillet 2019 relatif aux obligations d’actions de réduction de consommation d’énergie dans les bâtiments à usage tertiaire), de confort et d’amélioration des conditions de vie des usagers de l’école, dans un axe de biodiversité.

Le rôle de l’architecte mandataire

Noël Brunet, architecte mandataire, a déjà réalisé plusieurs opérations de rénovation énergétique de bâtiments. Il aura la responsabilité administrative et technique de la mission de maîtrise d’oeuvre, il représente ainsi l’ensemble des membres du groupement de maîtrise d’œuvre vis-à-vis du maître d’ouvrage (ENSASE).

Son rôle est central, véritable tour de contrôle, il permet de faciliter dans toutes phases du projet, les relations et les interfaces de la maîtrise d’œuvre avec l’ENSASE et son maître d’ouvrage délégué, mais aussi les divers intervenants et notamment les entreprises.
Il assure le contrôle qualité interne de l’équipe de maîtrise d’œuvre.
Il endosse donc la responsabilité de :
• la conduite générale de l’étude,
• le respect des délais,
• le respect des procédures d’assurance de la qualité,
• l’application des prescriptions du cahier des charges de la consultation,
• la coordination des différents intervenants (experts, ingénieurs et techniciens), en fonction des prestations à réaliser,
• le suivi des prestations et la qualité des relations avec le maître d’ouvrage et le représentant de la maîtrise d’ouvrage déléguée
• la gestion des interfaces et les comptes-rendus de décision,
• la gestion du BIM.

La prochaine étape : la phase diagnostic

Une réunion sur site, premier Comité de pilotage de l’opération, s’est tenue dès le vendredi 2 avril, en présence de l’équipe de maîtrise d’œuvre et de l’équipe de la maîtrise d’ouvrage, suivie d’une première visite du bâtiment au cours de laquelle l’équipe de maîtrise d’œuvre a pu concrètement appréhender tous les enjeux de ce programme de rénovation énergétique important à l’ENSASE.

La prochaine étape va consister en une mission de« diagnostic esquisse » pour aboutir à la présentation d’une esquisse consolidée du projet autour du 10 mai. Une première phase, primordiale pour la réussite du projet, tiendra compte des objectifs de performance énergétique et de confort thermique, ainsi que des contraintes financières, techniques et architecturales.
Une étude technique détaillée permettra de vérifier les hypothèses développées dans le programme et le document d’évaluation énergétique et environnementale pour confirmer les attentes et confronter la pertinence des solutions envisagées.
Les calculs thermiques et l’estimation des coûts selon le ratio coûts/performances permettront à l’équipe de maîtrise d’œuvre de faire des propositions à l’ENSASE qui pourra alors prendre les décisions les plus judicieuses du point de vue économique et écologique.
Dans une démarche d’accélération du calendrier sans nuire à la qualité des interventions, il a aussi été acté lors de ce COPIL1 que les phases d’APS (Avant-Projet Sommaire) et APD (Avant-Projet Définitif) seraient fondues en une phase d’Avant-Projet (AVP) rendu par l’équipe de maîtrise d’œuvre autour du 15 juin. Elle sera suivie de l’élaboration du Pro-DCE.(Projet – Dossier de Consultation des Entreprises)

Une opération architecturale à caractère pédagogique pour les étudiant(e)s de l’ENSASE

L’opération de rénovation énergétique du bâtiment de l’ENSASE qui se déploiera en site occupé, revêt un valeur toute particulière puisque elle intervient au sein d’une école d’architecture. L’opportunité de faire découvrir aux étudiant(e)s futur(e)s architectes, en vraie grandeur, un champ d’intervention majeur de leur futur métier, s’inscrira dans une démarche pédagogique et démonstratrice.

La première phase de diagnostic – esquisse du projet de rénovation énergétique de l’ENSASE a démarré au début du mois de mai pour aboutir à la présentation d’une esquisse consolidée validée lors d’un Comité de pilotage qui s’est tenu le 12 mai dernier.

Durant cette période, l’équipe de maîtrise d’œuvre autour de l’architecte mandataire du projet Noël Brunet a réalisé un diagnostic complet du bâtiment au niveau des équipements de chauffage, des dispositifs de ventilation de type double-flux, du rafraîchissement d’air et de la production d’eau chaude. L’objectif poursuivi était d’analyser les consommations énergétiques du site, c’est-à-dire notamment de tracer les éventuels phénomènes de déperdition de chaleur au sein de ce vaste bâtiment de plus de 5 000m2 de surfaces de plancher.

En partant de cette première étude état des lieux très précise, Noël Brunet et les autres membres de l’équipe de maîtrise d’œuvre ont travaillé sur des pistes d’optimisation des performances thermiques à travers des simulations thermiques dynamiques (STD) pour aboutir à des scenarii de bouquets de travaux proposés à l’École lors de cette réunion du 12 mai.

Les résultats de cette phase d’études ont été concluants, l’équipe de maîtrise d’œuvre a été en mesure d’annoncer au maître d’ouvrage la potentialité de réaliser plus de 40% d’économies d’énergie pour l’ensemble du projet, soit un gain prévisionnel d’environ 220 000 kWhEF chaque année. Ces économies substantielles s’accompagneraient d’une autre économie, celle du rejet des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, de l’ordre de 50 tonnes de CO2/an, un chiffre là encore significatif pour l’École engagée dans un processus de consommations énergétiques vertueuses, tel qu’elle l’avait annoncé dans son dossier de candidature initial adressé à “France relance” en octobre 2020.

Ce projet de rénovation respecte les obligations de la loi du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique, dite loi ELAN, et plus spécialement le décret tertiaire du 23 juillet 2019 relatif aux actions de réduction de consommation d’énergie finale dans les bâtiments à usage tertiaire Ses dispositions imposent en effet une réduction de 40% à l’horizon 2030 et 50% dix ans plus tard, en référence à la consommation constatée en 2010.

Pour l’École nationale supérieure d’architecture de Saint-Etienne, les voyants sont donc au vert. Le travail de la maîtrise d’œuvre se poursuit à un rythme soutenu en mai et juin. Les phases d’APS et d’APD fondues en une seule étape constitueront les dossiers finalisés des choix architecturaux, structurels et techniques du projet pour aboutir à l’Avant-Projet (AVP) de travaux dès le 15 juin. S’ensuivra l’élaboration du Projet et le Dossier de consultation des entreprises (Pro DCE) durant l’été.

Le projet de rénovation énergétique de l’ENSASE se concrétise.Deux options de travaux ont été retenues : Le renforcement de l’isolation thermique des ateliers et une rénovation technique (remplacement des centrales de traitement de l’air et installation d’une pompe à chaleur).

Après l’approbation du Diagnostic-Esquisse de l’opération, début mai, le comité de pilotage formé de l’ENSASE et de la maîtrise d’ouvrage déléguée du projet Plan de relance de l’établissement a validé le 17 juin 2021, les différentes réponses techniques et l’ensemble des travaux de rénovation énergétique présentés dans l’Avant-projet (AVP), par l’équipe de maîtrise d’œuvre coordonnée par Noël Brunet, architecte mandataire.

Les études d’Avant-projet (AVP) ont permis de valider les ambitions énergétiques et environnementales annoncées dès l’origine de ce projet par l’ENSASE.

L’équipe de maîtrise d’œuvre s’engage au niveau de performances élevées en matière de réduction de consommations énergétiques, de l’ordre de 238 000 kWhef, soit une réduction importante de plus de 40% de la consommation, et une économie induite de 55 tonnes de rejet de CO2 chaque année. Les impératifs du décret tertiaire issu de la Loi ELAN seront donc parfaitement remplis, et ceci bien avant la date butoir de 2030.

Pour parvenir à ce niveau important d’économies d’énergie, les interventions de rénovation-réhabilitation à l’intérieur du bâtiment de la rue Buisson se concentreront sur deux axes majeurs:

• Une rénovation passive d’une partie du bâtiment par le renouvellement de l‘isolation existante par l’intérieur à l’aide de dispositifs d’isolation bio et géo-sourcée plus performants du point de vue énergétique, appréciés pour leurs excellentes qualités intrinsèques, et la pose systématique de doubles fenêtres au niveaux des ateliers de projet d’architecture, déclinée sur trois niveaux du bâtiment.

• Une rénovation technique avec la mise en œuvre de nouvelles centrales de traitement d’air (CTA) à double flux performantes, dans l’amphithéâtre et en toiture, avec intégration d’un système de récupération d’énergie calorifique et l’installation d’une pompe à chaleur réversible qui permettra de préchauffer ou rafraîchir l’air selon les saisons.

Un chantier à dimension démonstratrice pour les étudiants de l’ENSASE

L’ENSASE souhaite également que ce chantier, inscrit au Plan de relance gouvernemental, devienne un démonstrateur pour les 600 étudiants de l’École.

Investie dans le projet, l’équipe de maîtrise d’œuvre réfléchit à l’élaboration d’une « scénographie » spécifique et pédagogique dans les ateliers, sur trois niveaux du bâtiment, basée sur la réalisation d’ « Ecorchés » d’éléments architecturaux, fenêtres et doublage, permettant de découvrir en coupe les matériaux utilisés en isolation et leur performance énergétique selon qu’il s’agit de laine minérale, laine de bois, ouate de cellulose, laine de chanvre ou panneaux en terre. Ce chantier de rénovation à haute valeur environnementale conduit à l’intérieur du bâtiment recouvrira ainsi une nouvelle dimension, comme autant d’outils pédagogiques sur site, à portée de regard, au sein même des ateliers d’architecture.

Les prochaines étapes concerneront l’élaboration du dossier de Déclaration préalable (DP) et Autorisation de travaux (AT) déposé tout début juillet, puis la préparation du dossier PRO-DCE (Projet et Dossier de consultation des entreprises) durant l’été pour envisager sa validation à la faveur de la rentrée de septembre.

Les étapes opérationnelles de rénovation énergétique du bâtiment de l’ENSASE se poursuivent.
Avec l’objectif à terme, d’une économie de 238 000 kW d’énergie, soit une réduction de 42% des consommations, ainsi qu’une économie de 55 tonnes de CO2 /an, l’ENSASE dépasse, en terme de performance énergétique, les ambitions annoncées dans le dossier d’appel à projet.

Pour parvenir à ce niveau important d’économies d’énergie, la nature des interventions portera sur deux axes, une rénovation technique au niveau notamment des centrales de traitement de l’air et une rénovation passive d’une partie du bâtiment et particulièrement les ateliers d’architecture :

• Remplacement de la centrale de traitement d’air de l’amphithéâtre en lieu et place des équipements existants dans le local technique au 4e étage du bâtiment.
• Remplacement de la centrale de traitement d’air pour l’ensemble de l’École avec régulations par sonde CO2 en lieu et place des équipements existants en toiture terrasse. Installation d’un équipement brise-vue.
• Mise en place d’une pompe à chaleur réversible pour l’alimentation des batteries chaudes et froides des deux CTA.
• Mise en place d’une nouvelle isolation par l’intérieur avec remplacement des doublages d’isolation thermique existants par des doublages avec isolants bio-sourcés (fibre de chanvre, laine de bois, ouate de cellulose…) dans les ateliers de licence du R+1 à R+3.
• Pose de double-fenêtres bois intérieures dans les ateliers R+1 à R+3; mise en place d’écorchés démonstratifs par type d’isolant accompagnés de leur panneaux explicatif en matériaux biosourcés.
• Remplacement du complexe d’étanchéité en toiture terrasse.

Le lancement du dossier de consultation des entreprises

Après l’élaboration du PRO-DCE (Projet et Dossier de consultation des entreprises) et sa validation,
le 9 septembre dernier, par le maître d’ouvrage (ENSASE) et le maître d’ouvrage délégué (Université de Lyon), la publication de l’avis d’appel public à la concurrence et les dossiers de consultation des entreprises sont désormais en ligne sur la plateforme des marchés publics, avec une date butoir de remise des offres fixée au 27 octobre 2021 à 12h (Plateforme des achats de l’Etat).

Un calendrier contraint mais tenu

L’autorisation de travaux déposée en juillet dernier devrait être délivrée courant novembre, et permettre de notifier les marchés de travaux aux entreprises retenues avant la fin de ce même mois.

Le calendrier prévoit une planification des travaux en site occupé, échelonnée de mars à octobre 2022, avec une phase de préparation de chantier en tout début d’année.

Lundi 17 janvier 2022 a été lancé, officiellement, le chantier des travaux du Plan de relance de l’Ecole. Pour la première fois, en effet, la maîtrise d’oeuvre de cette opération de rénovation énergétique ambitieuse a réuni les entreprises sélectionnées par voie d’appel d’offres, au sein
des murs de l’École.
Au cours de cette première réunion générale de préparation des travaux, tous les aspects de l’opération ont été abordés, à la suite de la présentation des grands enjeux énergétiques du projet par Denis Sebban, secrétaire général de l’établissement, et de ses aspects techniques par Noël Brunet, architecte et maître d’œuvre concernant en particulier l’utilisation des matériaux biosourcés comme isolants. Ce dernier a également rappelé que le remplacement des deux centrales de traitement d’air et l’apport d’une pompe à chaleur, des travaux d’ordre purement technique, permettraient d’atteindre les impératifs du décret tertiaire de 40% d’économies sur les factures énergétiques bien avant l’échéance fixée par l’État de 2030.

Un « chantier propre » en site occupé

Le contexte du chantier en site occupé a d’abord été abordé.
Sur ce point, il a été mis l’accent sur l’engagement des entreprises à respecter la charte « Chantier propre » qui a pour objectif de limiter les impacts du chantier sur l’environnement, en gérant, en particulier, les déchets occasionnés par les travaux en les orientant vers des filières spécialisées afin d’isoler les travaux du fonctionnement courant de l’École.
La coordinatrice sécurité et protection de la santé a alors insisté sur la nécessité de bien prendre en compte trois types de risques caractéristiques de ce chantier de rénovation: les besoins éventuels en alimentation électrique pour différents secteurs d’intervention dans le bâtiment, les charges admissibles sur les planchers et les risques de chute de hauteur et liés aux interventions de levage par des engins positionnés sur la rue Buisson, l’approvisionnement en matériaux et menuiseries de taille importante.

Le début des travaux prévu en avril

Les questions de calendrier ont ensuite été revues en détail, notamment la nécessité pour la bonne marche des travaux de les poursuivre durant l’été 2022. Les travaux proprement dits débuteront en avril par le renforcement de l’isolation des ateliers au troisième étage, puis le chantier progressera d’étage en étage, en essayant d’éviter au maximum les périodes de cohabitations avec les usagers de l’établissement, pour des raisons bien compréhensibles de limitation des nuisances, aussi bien sonores que la production de poussières liées au renforcement des installations d’isolation.
En dernière partie de réunion, des informations d’ordre technique ont été communiquées aux entreprises par Louis-Marie Bessac, chargé de projet de la maîtrise d’ouvrage déléguée: mise en place d’un circuit dédié de traitement des avances et des factures, établissement d’une “fiche événement” à remplir par les entreprises pour tout aléa de chantier, circuit des ordres de service, mise en oeuvre d’une “boîte à plans” dématérialisée des différents niveaux et espaces du bâtiment de la rue Buisson, espace où seront également déposés le comptes rendus de réunion de chantier, les rendant ainsi très accessibles aux entreprises et autres intervenants de ce chantier d’envergure pour l’École, ou encore le format des dossiers des ouvrages exécutés qui seront remis au maître d’ouvrage, c’est-à-dire à l’École.
Autant d’éléments techniques également intéressants pour les étudiantes et étudiants désirant s’orienter vers l’exercice de la maîtrise d’oeuvre. A ce propos, un deuxième temps d’échange avec Noël Brunet, architecte mandataire du projet, et Louis-Marie Bessac, maître d’ouvrage délégué à l’Université de Lyon, sera organisé dans les mois à venir au cours duquel toutes les questions sur la conduite de ce chantier de rénovation énergétique à l’École, mais aussi plus largement sur les spécificités de ces métiers de la maîtrise d’œuvre, pourront être posées.