PARUTION

Le Centre Pompidou et le défi du Total Design
Histoire de composantes d’une architecture technomorphe

   

Préface de
Laurent Le Bon, président du Centre Pompidou
Cédric Libert, directeur de l’École nationale supérieure d’architecture de Saint-Etienne

Édité par
Les Presses universitaires de Saint-Étienne – PUSE
Avec
les Éditions du Centre Pompidou

Imprimé en décembre 2024 avec le soutien de :
Ministère de la Culture
Centre Pompidou
Fondazione Renzo Piano
ARUP
Institut Georges Pompidou
Académie d’Architecture
Cité internationale des Arts
École polytechnique fédérale de Lausanne-EPFL
Laboratoire Architectures et Transformations de l’ENSASE

Introduction à l’ouvrage

Deux ans après avoir écrit la première monographie consacrée à la genèse et à l’évolution du concours du Centre Pompidou (Live Centre of Information. De Pompidou à Beaubourg, 1968-1971, Actar Publishers avec Éditions du Centre Pompidou, 2022), Boris Hamzeian, maître de conférence Histoire et cultures architecturales – HCA, poursuit ses recherches sur l’histoire de cet œuvre à travers une monographie consacrée à l’analyse de ses composantes d’architecture et d’ingénierie, fruit de l’activité de recherche de Hamzeian entre le Laboratoire Architectures et Transformations de l’ENSASE et le Service Architecture du Musée national d’art moderne-MNAM-CCI du Centre Pompidou.

Avec Le Centre Pompidou et le défi du Total Design, Hamzeian renforce et consolide la relation privilégiée entre l’ENSASE et le Centre Pompidou avec un ouvrage publié par les Presses Universitaires de Saint-Etienne-PUSE en collaboration avec les Éditions du Centre Pompidou et réalisé sous le patronage du Ministère de la Culture, Centre Pompidou, Fondation Renzo Piano, Arup, École nationale supérieure d’architecture de Saint-Etienne – ENSASE, École Polytechnique Fédérale de Lausanne – EPFL, Institut Georges Pompidou, Académie d’Architecture et la Cité internationale des Arts.

Résumé

Au milieu des années 1970, au cœur de Paris, prend forme une œuvre qui cristallise le rêve d’une époque, celui d’unir les spécialités de l’architecture, de l’ingénierie, de l’industrie, de l’aéronautique, de la programmation et de l’informatique pour transfigurer un bâtiment en une machine hautement technologique et interactive, intrinsèquement mobile et flexible, au service de la foule. Il s’agit du Centre Pompidou. À la veille de l’une des plus grandes transformations jamais entreprises sur cet ouvrage, et grâce à l’exploitation de documents d’archives et d’entretiens inédits, il est temps de reconstituer la genèse et la mise au point de ses composantes fondamentales : des colosses en fonte d’acier à la limite des capacités techniques de l’époque, des systèmes techniques transformés en figures architecturales, une façade tridimensionnelle conçue pour accueillir des écrans de diffusion pour l’éducation des foules, une piazza retranchée au cœur de Paris pour en recueillir le flux vital, et un dispositif muséographique conçu pour des transformations continues. Retracer l’évolution de ces composants offre la clé pour comprendre cette approche holistique de la conception qui porte le nom de Design total, et en même temps l’occasion d’interroger l’une des tentatives les plus convaincantes, complexes et à certains égards problématiques de réaliser le rêve moderniste d’un bâtiment transfiguré en machine, dans le sillage de l’architecture technomorphe.

Shunji Ishida (Piano+Rogers Architects), Centre Beaubourg, études pour les joints en acier moulé de la structure des pignons nord et sud, Paris, 1973.

Piano+Rogers Architects et Ove Arup & Partners, Centre Beaubourg, première mise au point du projet (avant-projet sommaire I), axonométrie du bâtiment et de la surface active sous forme de pelouse technologique, Paris, novembre 1971.

Shunji Ishida (Piano+Rogers Architects), Centre Beaubourg, études pour les chambres de traitement de l’air disposées sur la couverture, maquette en matériau isolant, vue zénithale, Paris, 1973.

Piano+Rogers Architects et Ove Arup & Partners, Centre Beaubourg, évolution de l’enveloppe sur la façade ouest entre novembre 1971 et mars 1972.

Images : ©Renzo Piano, Richard Rogers (avec l’aimable autorisation de la Fondazione Renzo Piano, Richard Rogers Estates)