La plaine

MASTER 2 FACT [FORMES, ARCHITECTURES, CULTURES, TECHNIQUES]

EaTcAp – ESPACES aberrants / TEMPS de crises / ARCHITECTURES paradoxales

21 JANV-25 FEV 2022

Lieu : salle d’exposition de l’ENSASE

L’adjectif « plain » qualifie une chose plate et unie, un textile non ouvragé, un écu sans figure. En anglais, l’adjectif issu de la même racine latine « planus / plat » désigne quelque chose de simple, d’évident, d’ordinaire et sans ornement.
En géographie une plaine est une étendue de terrain sans relief. La plaine est une géographie de conséquence, elle s’identifie au regard de l’environnement qui l’entoure. Le studio de projet fait l’hypothèse d’une culture architecturale spécifique à l’aménagement des plaines. En bord des rivières, des mers, des métropoles et des montagnes, les plaines seraient la surface où s’épuisent et s’amalgament les conditions voisines. Dans cet en bord de tout s’étend alors le flot de l’uniformité sans distance, tout est emporté et confond.

Cette recherche débute par une enquête de terrain dans la plaine du Forez, au Nord de Saint-Etienne. Durant six mois, un groupe d’étudiant.e.s ont arpenté et documenté cet horizon plat de champs, d’industries, de bosses, d’habitations, d’étendues et de cours d’eau, de bouts d’histoire et de quelques événements. De cette observation résulte une série de projets explorant chacun un élément de ce paysage : la Loire, les champs, les gravières, les monuments aux morts, les ponts, les hangars, le réseau électrique, les pavillons, les clôtures.

Enseignants : Sébastien Martinez-Barat, Pierre-Albert Perrillat, Patrick Condouret.

Étudiants : Juliette Abrassart, Filipe Borges, Marie Chausse, Camille Coutière, Clémence Delpoux, Clara Gazet, Abdelmalek Mechta, Mélodie Pasek, Sophie Serre, Inès Testière.

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