Au long des années 30, la modernité architecturale avait permis à l’immeuble collectif d’atteindre son apogée ; c’était en quelque sorte une forme accomplie qu’il nous était donné de voir. Avec les années 50, il en va bien différemment dans la mesure où on a affaire à une période de transition où les immeubles d’appartements insérés dans une trame urbaine traditionnelle cèdent la place à des tours et des barre autonomes.

Or de même qu’entre les deux guerres, Saint-Étienne nous avait offert avec les œuvres d’Auguste Bossu, quelques-uns des immeubles urbains les plus remarquables, il se trouve que les opérations de la place Foch et de Beaulieu–Le Rond-Point peuvent prendre place parmi les plus représentatives de leur époque.

Si Saint-Étienne n’est plus au XXe siècle la ville pionnière du siècle précédent, force est de reconnaître qu’elle reste ouverte au monde qui l’entoure et qu’elle continue à occuper une place notable dans l’évolution des villes françaises.

ISBN 978-2-86272-027-2
Format 21×21 cm – 172 pages
Prix 24,39 €
Date de parution 1993
Disponible par correspondance