PEDAGOGIE

Réactiver la Pivoine

Projet des étudiant.es en master 1 FACT
La fabrique du projet – La résistance du trait
Enseignants : T. Eyraud, S.Grandgirard

Perspective : Valentin Ciccarone

Réactiver la Pivoine, un projet conçu et construit par 17 étudiants de l’ENSASE

Une démarche collective

Le projet a été imaginé et conçu par l’ENSASE, dans le cadre du semestre FACT en Master 1. Son ambition principale est d’explorer la conception architecturale à l’échelle 1:1, permettant une approche expérimentale et concrète de l’espace, directement vécue.

Ce projet trouve son origine dans 17 réflexions préliminaires, menées individuellement par les étudiants, chacune portant sur des thématiques diverses en lien avec la ville. Ces réflexions ont exploré des sujets tels que : le passage, la centralité, l’écoulement de l’eau, les jeux d’ombre et de lumière, le son… Chaque étudiant a ainsi développé un projet personnel, offrant une diversité de points de vue et d’approches. Dans une seconde phase, des groupes de travail se sont constitués pour transformer ces premières idées en projets collectifs. Ces créations ont été réalisées et exposées dans différents espaces urbains.

 Réactiver « La Pivoine »

 La phase finale de cette démarche prend la forme d’une installation située sur le site de « La Pivoine », une parcelle désaffectée au cœur de Saint-Étienne. Ce lieu, chargé d’histoire — anciennement une boucherie puis un restaurant asiatique —, constitue un terrain d’expérimentation idéal pour réactiver un espace en déclin.

La synthèse des 17 réflexions initiales a donné naissance à des thématiques fortes intégrées dans l’installation finale : un jardin, des dispositifs d’eau tels qu’une fontaine et des miroirs, et un projet textile utilisant des rideaux. Ces éléments cherchent à créer une continuité entre intérieur et extérieur tout en prenant soin du site et de son héritage.

Un projet en résonance avec la Biennale de Saint-Étienne 2025

S’inscrivant dans le thème de la Biennale 2025, « Ressource(s), présager demain », le projet soulève des questions essentielles : Comment utiliser les ressources d’un lieu en décomposition ? Comment réactiver une parcelle abandonnée ? Comment recréer le lien entre ce site et le paysage urbain stéphanois ? Ces interrogations illustrent la démarche des étudiants, futurs architectes, qui ont travaillé à la frontière entre design et architecture. Le projet, pensé pour le long terme, ambitionne de redonner vie à un lieu tout en respectant ses spécificités et en anticipant ses futurs usages.

Étudiant.es:

ABBASSI Alissia, BARBIER Lola, BELLAVANCE Maïka, BOUVET Matéo, CHIRAC Alice, CICCARONE Valentin, CLAVELLI Manon, EMERY Delphin, JEAN Raphaëlle, KIM Kwangjae, LABASTUGUE Paul, MASSON Nathan, OLIVEIRA MIRANDA Vasco, PELLIER Laurine, PEREIRA DE ARAUJO Clara, PERLET Théo, RAMBAUD Martin