EXPOSITION

2100 Nouvelles alliances de la métropole domestique

Co-production : UR – Peaks – Altitude 35 – ZEFCO

Photo ©Victor Bellot

Du 15 NOV 2022 au 06 JANV 2023

salle d’exposition de l’ENSASE

Vendredi 18 novembre à partir de 17h

OPENING 50 / Programme 50 ans – Présentation et vernissage de l’exposition

Amphithéâtre
  • 17H – 18H Présentation par Cédric Libert du programme de l’anniversaire des 50 ans de l’ENSASE (Pédagogical summit et temps festif) qui se tiendra
    les 30, 31 mars et 1er avril 2023
  • 18H – 19H Présentation de l’exposition par Peaks architecture – Cocktail

Une exposition conçue et produite par UR Architecture et Urbanisme, Peaks Architecture, Altitude- 35 Paysage et Urbanisme,  ZEFCO et en collaboration avec Marie Cazaban-Mazerolles, Julien Claparède-Petitpierre et Antoine Espinasseau

Les modifications du climat déjà à l’œuvre et qui tendent à perturber toujours plus les atmosphères et milieux qui constituent nos habitats – qu’ils soient gazeux ou matériels – dessinent un monde sans assurance et sans prédictibilité. Qui en effet pourrait aujourd’hui prédire les évolutions d’un environnement de plus en plus instable ?
Faire ce constat douloureux, c’est reconnaître que l’aménagement, l’urbanisme et l’architecture – c’est-à-dire des enveloppes aux figures, ce qui dans un à-venir nous abritera et nous tiendra ensemble – sont frappés par une crise de l’action. Comment anticiper si l’on ne peut prévoir ?
Faire l’hypothèse d’une ville qui serait dessinée avant tout par ses possibles alliances et flux (plutôt que par un système d’objets distribué sur la surface inerte d’une « nature » asservie), c’est faire l’hypothèse d’une ville fondamentalement écologique : une ville qui « re-solidarise l’humanité à un monde qui, bien plus que de nous environner, nous co-constitue », une ville délinéée par ses relations et ses processus plutôt que par ses objets.
2100, Les nouvelles alliances de la métropole domestique vise à explorer ce qui pourrait constituer la métropole du vivant. Elle agglomère et associe les espèces ; elle tisse entre les objets et les fonctions des valorisations mutuelles ; elle tire avantageusement parti des échelles et temps multiples qui la façonnent ; elle s’efforce de produire partout les espaces du commun, les lieux de frictions inter-espèces, inter-fonctions, inter-scalaires.

Ce travail de recherche a conduit à la production d’une maquette illustrant les initiatives concrètes à implémenter dans le territoire, ainsi que d’une note de réflexion sur les leviers de la transition.