8 – 24 mars 2022

salle d’exposition de l’ENSASE

Symbole d’un retour de la priorité donnée l’environnement dans tous ses aspects, conduite par Euroméditerranée et prévue pour 2026, la reconquête d’un ancien territoire industriel situé au nord du futur IMVT -Institut Méditerranéen de la Ville et des Territoires- à Marseille, porte les valeurs du désir de continuité biologique dans la ville. La renaissance attendue du ruisseau / torrent des Aygalades qui le traverse en sera un des vecteurs.
Imaginer, en écho à la quête contemporaine qui cherche à rétablir de nouveaux rapports à la nature, un projet d’architecture dans lequel la primauté est donnée aux valeurs transhistoriques de la qualité de l’espace-temps ; tel est le sujet posé  aux 17 étudiantes et étudiants de l’atelier Formes Architecture Milieux du domaine FACT.

Fiction

En vis-à-vis de l’IMVT en cours d’édification sur le site en devenir de la place Jules Guesde, un ensemble d’espaces d’architecture est conçu à la manière d’une société  de pièces au seul service de l’essentiel de leur fonction et imaginé  comme « un espace d’écoute au coeur de la cité ».
A la genèse de la morphologie de ce projet prévaut la recherche de l’espace d’architecture dont on définira préalablement l’essence programmatique. Elle s’appuiera sur une compréhension des enjeux socio-économiques et culturels et de la complexité urbaine du quartier Saint-Charle-Porte d’Aix. En pleine mutation, ce dernier s’affirme désormais en lisière du périmètre Euroméditerranée comme le futur campus urbain de Marseille.
Comment définir le programme et l’inscrire avec justesse dans l’ambition du site?
Quelles pièces inviter au coeur de ce programme et comment « écrire » spatialement cette société de pièces ?

« Tout œuvre d’architecture est une ouverture vers ce qui n’est pas elle, qu’elle ne contient pas ni ne comprend. » Benoît Goetz, La dislocation, Architecture et Philosophie, 2002.

Enseignant.e.s : Marie-Agnès Gilot et Dominique Vigier