Architectures : une hantologie – Spatialité et spectralité du sonore

Vincent Chanson
Paul Laurent
Gianfranco Piombo

L’hantologie, du point de vue de Derrida, consiste plutôt à laisser le mort exister dans son altérité radicale, sans chercher à l’intérioriser dans un beau souvenir. Il s’agit plutôt d’apprendre à vivre avec l’échec du deuil, avec ce que la mort d’un être irremplaçable inaugure comme champ d’expérience inédit, par exemple la possibilité qu’il revienne sans cesse, et hante le présent où nous vivons. (source Benzinemag.net)

 JEU 12 JUIN 2025

14h – 16h Atelier 404
Spatialité et spectralité du sonore

Vincent Chanson

L’intervention se donnera pour objectif d’interroger la portée des techniques de captation, de production et de reproduction du sonore pour ce qui concerne un certain usage de l’espace. Plus précisément, le souhait est de faire retour sur la manière dont certaines esthétiques liées aux musiques électroniques – que l’on pourrait qualifier d’«hantologiques» – participent de l’exploration psycho-géographique et acoustique de certains territoires sonores (Detroit, Londres, Berlin, pour ne citer que quelques exemples canoniques). L’hypothèse sera que les musiques électroniques sont porteuses d’un imaginaire social, qu’il s’agit de considérer en tant qu’ instance fictionnalisant la spatialité.

Vincent Chanson est docteur en philosophie, est éditeur et chercheur rattaché au laboratoire SOPHIAPOL. Ses recherches portent sur la Théorie critique (Adorno, Sohn – Rethel, Benjamin, Kracauer), l’histoire des marxismes, l’esthétique et les théories matérialistes de la culture.

18h30 – 20h30 Salle d’expo
Performances sonores

Vincent Chanson alias Lotte van Dyck
Set modulaire au croisement de l’ambient, de la noise et du glitch.

+ Gianfranco Piombo joue de l’accordéon en s’accompagnant d’un moteur d’essuie-glace en guise de percussionniste et d’un ventilateur qui fait chanter deux amortisseurs de camions.
Ce petit orchestre se déploie dans un drone hypnotique et répétitif.
Une transe du pauvre, faite de vibrations, d’harmoniques, de halètements, de nerfs et d’électricité

+ Paul Laurent a développé une pratique instrumentale du magnétophone Nagra.
Sur une boucle de bande magnétique, il enregistre et efface des sons qu’il produit en live.
Il utilise pour ça des objets trouvés qu’il manipule sur un micro contact.
Sa musique est la conséquence d’accidents, de hasards choisis sur l’instant.
Adepte de l’improvisation libre, totale, il produit également des compositions de musique concrète et des installations sonores.
Il officie dans les projets : Suicide Motorhead avec Romaric Sobac, Le Potentiel avec Axel Gaudron, Scarlatti Maderna avec Nestor Laurent-Perroto…

Contact

Jean-Luc Bayard
Directeur de la recherche
courriel
Tel. 04 77 42 35 45

 

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