Cycle de conférences 2022-23
Stranger things #2
Ambra Fabi , studio Pionevefabi (Bruxelles – Milan)
Environnements
MER 9 NOV A 18h – amphithéâtre de l’ENSASE
Piovenefabi est un studio d’architecture fondé en 2013 par Ambra Fabi et Giovanni Piovene, basé à Milan et Bruxelles. Le studio travaille autant l’architecture que le design, la planification urbaine que l’édition, reconsidérant les limites entre espace public et privé.
Le duo Piovene Fabi se distingue par sa capacité à engendrer et à représenter des idées d’architecture en usant de moyens divers. Qu’il s’agisse de dessins, d’édifices, de mobilier ou d’agencements, les architectes traitent simultanément des échelles dimensionnelles et culturelles différentes.
Ambra Fabi et Giovanni Piovene ont fait partie collectif curatorial chargé d’organiser la Triennale d’architecture de Lisbonne 2019 – La poétique de la raison avec l’exposition Qu’est-ce que l’ornement ?, qui a étudié le rôle de l’ornement dans la production architecturale actuelle.
Leurs projets ont été exposés dans les lieux suivants : Mayrit Bienal (Madrid 2021), Lisbon Architecture Triennial (2019, 2016), Maniera-Bruxelles (2018), Frac-Orleans ( 2017), Chicago Architecture Biennale (2015, 2017), Campo (2016), Rotterdam Biennale (2014).
Ambra Fabi a étudié à Mendrisio et Paris Belleville. Elle a travaillé chez Architeckturbüro Peter Zumthor und Partner. Elle a été assistante d’enseignement à Mendrisio (CH) et professeur à l’IED Cagliari et à la KU Leuven Sint Lucas Brussels. Elle enseigne actuellement à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Marne-la-Vallée Paris Est, à l’UCL LOCI St Gilles et à l’ULB La Cambre.
Cycle Stranger Things
Les architectures du XXIème siècle sont étranges !
« Avec notre série, nous ne voulions pas d’un pastiche. Je déteste l’ironie et la fiction qui a conscience d’elle-même » Matt Duffer, Showrunner de la série ST
Depuis la fin des années 1970, la conjonction entre images autobiographiques, globalisation des références culturelles et ironie vis à vis de l’histoire de la Modernité, structure largement la production architecturale ; « le maniérisme est alors à l’affût ».
Entre joies nostalgiques et malaises dans le droit d’inventaire, certaines architectures actuelles se réapproprient le langage des modernités précédentes, pour les revisiter, les pervertir et nous en proposer des explorations poétiques et d’« étranges » récits.
Ne serait ce pas « une étrangeté inquiétante » qui aurait dû rester dans l’ombre et qui en est sortie »? Sigmund Freud